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ALMICHU BIDASSOA
2 juillet 2014

Almichu

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 La Rivière

 BIDASSOA

Dans les temps anciens, elle s'appelait : ALMICHU

Nogaret .

 

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Son parcours du col d'Oxondo  ( Navarre  ) jusque dans le golfe de Gascogne.

La Bidassoa est un fleuve côtier torrentiel, situé dans les Pyrénées occidentales, en grande partie du côté espagnol. La longueur de son cours sur la frontière franco-espagnole est de 51.6 km kilomètres, la longueur en France de 24,4 km

Elle prend sa source à Erratzu en Comunauté forale de Navarre, de l'union des ruisseaux Izpegui et Istauz(sur le versant sud du col d'Oxondo)    

                        Suivons le :

De la source jusqu'à  Oronoz     il à  pour nom BAZTAN

 

ERRATZU

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Col  d'Otxondo

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Cascade de Xorroxin à Errazu Navarre

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Erratzu  396 h

 

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Erratzu

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Ariskun Baztan .   622 h

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Ariskun

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Elizondo  3500 h

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le Baztan à Elizondo

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IRURITA

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Oronoz - Mugaire

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Oronoz  425 h

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Doneztebe - Santesteban  1500 h

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Doneztebe - Santesteban

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Sumbilla  647 h

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VERA DE BIDASOA     3680 h

 PUENTE ROMANO DE SAN MIGUEL

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Vera

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Enderlatsa

la Bidassoa entre en France et devient internationale

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Enderlaza

Passage utilisé par les contrebandiers, évadés, aviateurs anglais  ( Réseau Comête )

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BIRIATOU

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BIRIATOU

Béhobie

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La Bidassoa vers Béhobie et l'île des Faisans

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la Bidassoa vers Hendaye et l'île des Faisans

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Pendant la période romaine les cinq piliers du pont qui reliait Irun à Hendaye ( Oiasso )

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La Bidassoa offrait de bonnes conditions de vie. Il y a des témoignages d'occupations sur ses rives qui remontent à plus de 5.000 ans

 

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Depuis le Port d'Hendaye, vue sur Fontarrabie

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 vers le large ...

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Ce voyage, tout le long de la Bidassoa, cette eau , tantôt torrentueuse, tantôt frémissante, et enfin assagie par la marée montante, cette verdure envahissante, et ces petits villages traversés,  colorés , aux facades habillées  dans un style familier , laisse une impression de beauté tranquille, d'une harmonie ou il fait bon vivre.

 Un fleuve à  l'eau claire, poissonneux à l'extrême, les truites , les truites de mer , les  vairons et goujons, anguilles et enfin le saumon qui traverse l'atlantique, remonte la rivière pour venir pondre ses oeufs . Il y en avait  tellement et ils étaient si facile à pêcher, que s'ils n'y prenaient garde, les  travailleurs journaliers en avaient aux deux repas de la journée. Aussi lors des contrats passés entre employeurs et domestiques  ces derniers faisaient bien préciser le nombre de journées  de la semaine à  ne pas dépasser pour la consommation de ce saumon.

 Et pourtant la la Bidassoa n'aura jamais été un " long fleuve tranquille".

Nous verrons plus tard comment cette abondance aura pu nuire aux relations entre nos deux cités.

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 Fil Rouge qui nous conduira

des Fueros au Consorsio

de la Guerre à la Paix.

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Un peu d'Histoire

Au début du 13 ème siècle trois Royaumes l'Aragon, la Navarre et la Castille sont en conflit permanent, et, ensemble en guerre contre le Maure.

En France le roi est Philippe-Auguste et Hendaye  et l'Aquitaine sont anglais. Dans ce cas là il est difficile de trouver des informations, car, en partant, les anglais ont emmené leurs archives avec eux.

1199   Le roi de Navarre passe au Maroc ou il prétend épouser la fille de Jacob Aben Juceph qui avait promis de céder en faveur de ce  mariage les domaines qu'il avait en Espagne.

Tout alla bien différemment. Le roi du Maroc était mort, non seulement son fils ne voulu pas abandonner ce qu'il possédait en Espagne, mais il retint le roi de Navarre sous prétexte que son secours lui était nécessaire  pour réduire les rebelles d'Afrique.

Lorsque au bout de deux ans ce malheureux revint dans  ses Etats il trouva que le roi de Castille avait envahi les provinces d'Alava, de Biscaye et de Guipuzcoa qui furent réunis à la Castille, mais en conservant leurs lois et leurs privilèges particuliers.

 Pierre II roi d'Aragon qui s'était joint au roi de Castille eut  sa part de conquêtes : Ayvar et le Val de Roncal

Ainsi le royaume de Navarre allait toujours en diminuant tandis que les Royaumes Chrétiens voisins s'acroissaient non seulement des  victoires , mais encore des razzias sur les  Maures:   la Navarre  étant bornée par la Castille et par l'Aragon ne pouvait rien prétendre.

Cette conquête se fit sans trop de heurs, néanmoins le roi de Castille chercha t-il à  se concilier cette nouvelle population. C'est ainsi qu'il accorda à Donostia  ses " fueros "

Il en fit de même pour Hondarribia.

 Ces fameux "   Fueros " enmèneront avec eux , le malheur, la désolation, la violence, le meurtre,   et ce pendant 7 siècles.

Voyons ces  FUEROS

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Moi  Alfonse, par la grace de Dieu , roi de Castille et de Tolède, avec mon épouse Aliénor et mon fils Ferdinand , je fais connaître ce qui suit  à ceux qui sont présents   et à ceux qui viendront après eux.

Je vous donne et concède  pour le présent et le futur, à vous Conseil de Fontarabie; et ce à perpetuité les fors de Saint Sébastien. Je vous donne et concède aussi les lieux qui suivent. Ceux qui vont de la rive de Iarcen  ( Inavan)  à la rive de Fontarrabie et de la Pena de Aia jusqu'à la mer  ( et de Lesaca jusqu'à la mer ) de Belfa jusquà  la mer et limite d'Irun avec tous ceux qui y habitent . Je vous donne aussi Guillermo de Lançon et ses compagnons afin qu'ils soient vos administrés et je vous concède le port d'Asturriaga  à perpétuité .  Par pacte vous vous engagez à donner chaque année 50 maravedis pour ce port. Et j'ordonne fermement que personne n'ait l'audace de faire paître des troupeaux  sur votre territoire sans votre consentement, et que vous soyez libres de tout péage dans mon royaume.

Si quelqu'un avait l'audace d'enfreindre ou de retrancher quelque chose à notre désir, qu'il encoure toute la colère de Dieu tout puissant et qi'il soit obligé de verser comme caution 500 pièces d'or au trésor royal et que le dommage qu'il vous aurait fait, il le répare en donnant le double .

Charte donnée à Palencia le 18 avril 1241 et  moi le roi Alfonse régnant sur la Castille et sur Tolède que j'ai signée de ma main, je lui donne autorité et je la confirme.

  Traduction  Philippe  Beitia

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Ces privilèges et fueros, d'abord propres à la ville de Saint-Sébastien, furent étendus à Fontarrabie par le roi de Castille don Alphonse VIII, le 18 avril 1203 .

D'après Enao et Gainza, c'est bien Alphonse VIII, en 1203, qui étendit et confirma les privilèges de SaintSébastien . Garibai et d'autres historiens tiennent pour Alphonse IX . Un tableau qui se trouve dans la sacristie de l'église de Fontarabie représente

saint Julien, évêque de Cuenca, avec cette inscription : « Saint Julien, évêque de Cuenca, qui fut chargé par le roi Alphonse IX de venir à Fontarabie et de confirmer en son nom les privilèges et droits de la ville. »

L'une et l'autre thèses se peuvent tenir, car les privilèges peuvent avoir été concédés par Alphonse VIII et confirmés par lui-même et par Alphonse IX peu de temps après. Quoi qu'il en soit, ces privilèges accusent déjà, à cette époque, l'importance de Fontarabie. Ce document conservé aux archives, soit de Saint-Sébastien, soit de Pampelune, jette jour sur les mœurs de l'époque            

  --(    PIERRE-HENRY DE LALANNE Fontarabie  SES MONUMENTS - SON HISTOIRE )

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  Fuenterrabia  devenait propriétaire de la Bidassoa ,en totalité ,jusqu'à la limite des hautes eaux, ainsi que de la Baie de Txingudi, jusqu'à la mer; ce qui interdisait aux riverains Hendayais, la possibilité d'avoir des  bateaux et donc de pêcher.

Décision arbitraire, unilatérale, contraire à tous les usages.

Il est évident que les  Hendayais ne l'accepteront jamais

 Une guerre incessante et meurtrière venait de commencer .

Il faudra attendre pendant 653 ans à la suite des accords de Bayonne de 1856  pour que la logique et le droit soient respectés.

 Même le Traité des Pyrénées du 7 novembre 1659 n'y était pas parvenu .

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 Du XIIe siècle au début du XIXème  siècle, les deux nations voisines se mesurent en des querelles meurtrières qui, presque chaque fois, prennent fin sur des échanges de princes, pour mieux se rallumer ensuite.

. Et même en état de paix officielle, la possession de la Bidassoa, avec le droit de navigation et de pêche qui en découle, ne cessera d'opposer Ondarrabiars àux Hendayais sous l'œil indifférent et même parfois avec la complicité tacite ou expresse du pouvoir central de chacun des deux pays.

 

Les habitants de Fontarabie, qui n'avaient pas pris ombrage de l'établissement de leurs émigrants sur l'autre rive de la Bidassoa, ne mirent bientôt que plus d'acharnement à leur interdire l'usage de cette rivière. Confondant la possession de fait avec le droit de souveraineté, les Espagnols invoquaient la jouissance qu'ils avaient exercée, depuis la fondation de leur cité, sur le fleuve et ses deux rives jusqu'à la limite de la marée haute, per­cevant des droits de port et interdisant à tous autres de naviguer, de jeter l'ancre et de pêcher, à moins de concessions expresses, telles que celles accordées aux moines de Santiago et à quelques amis. Ils ajoutaient que les eaux de la Bidassoa étaient grossies par un cours d'eau venant de leur montagne.

 

Les Labourdins rétorquaient qu'ils bénéficiaient pour la pêche el la navigation d'une prescription plus que trentenaire et que la plus grande profondeur du fleuve se mesurait près de la rive française et non du côté de Fontarabie. De plus, si les Guipuzcoans avaient un affluent sur leur territoire, eux-mêmes en comptaient trois aujourd'hui disparus : le Crasper, le Dalentchet et la Vertébie. Ils avaient établi trois nasses ou pêcheries alors que ceux de Fontarabie n'en avaient que deux qui, elles, payaient des redevances aux sires d'Urtubie. De ces trois nasses, deux appartenaient à l'hôpital de Santiago et la troisième à la maison d'Ayzpurdi qui apparaît ainsi comme l'un des plus anciens domaines d'Hendaye, après ceux de Zubernoa et d'Irandatz. Des arguments, on en vint aux mains. Cet état d'hostilité avait dû commencer au plus tard dans la deuxième moitié du XIV siècle ; vers le milieu du siècle suivant, il était devenu une situation presque permanente, remontant à une date dont on avait perdu le souvenir. Il fut marqué par les habituels coups de surprise, destruction de nasses ou de filets, capture d'embarcations et de matelots, et parfois d'incidents burlesques ou tragiques                                                                            o.g

 

 

Le traité des Pyrénées ajourna la solution de ce problème frontalier assez épineux, dans son article 8, ainsi rédigé

 

: « Les différens entre le bourg d'Andaye, de la province de Guyenne, et la ville de Fontarabie, de la province de Guipuzcca, n'ayant pu estre accomodéz avant la signature du présent traité de paix qui n'a pas dû estre retardé, il a esté convenu et accordé secret que les seigneurs maréchal duc de Grandmont et baron de Batteville (capitaine général du Guipuzcoa) prendront cognoissance des causes desdits différens et des raisons que chacune des parties a pour soustenir son prétendu droit, touchant à les faire convenir à l'amiable, et, si cela ne peut, prononceront d'un commun accord ce qui leur paroistra juste touchant lesdits différens. Après quoy ce que lesdits seigneurs maréchal duc et baron de Batteville auront jugé sera exécuté sans difficulté soulz quelque prétexte que ce puisse être. »

 

En application de cette clause, des négociations furent entamées. Elles furent laborieuses, coupées d'incidents diplomatiques, sans oublier ceux des frontières. Il s'avérait qu'on se heurtait à la duplicité et à la force d'inertie des Espagnols. Au bout de sept ans, les pourparlers furent abandonnés le 13 janvier 1666 sur le départ des représentants espagnols qui, rappelés à Madrid, annoncèrent avec désinvolture à leurs interlocuteurs français que ceux-ci pouvaient rendre leur sentence puisqu'elle n'obligerait pas les Espagnols.

Ce ne sera que vingt ans plus tard, le 13 octobre 1685,par le traîté de Bayonne qu'un accord put intervenir, stipulant la liberté de la pêche et de la navigation pour les sujets des deux pays. La fermeté de Louis XIV eut ainsi raison de l'orgueil et de la fourberie des Espagnols.

Les querelles entre voisins hendayais et ondarrabiars n'en continuèrent pas moins pendant une cinquantaine d’années encore, puis s'apaisèrent peu à peu, par suite d'un phénomène naturel qui semblait donner raison aux Espagnols : le cours de la Bidassoa, s'écartant peu à peu d'Hendaye venait mouiller les murailles de Fontarabie et son embouchure se trouvait entièrement en territoire espagnol. Aussi, en 1727, tandis que ce port comptait alors une trentaine de chaloupes péchant en mer le thon, le maquereau et la sardine, celui d'Hendaye voyait ses effectifs diminuer de plus en plus.

Parallèlement à ces querelles frontalières et, souvent provoquées par elles, se déroulèrent pendant cette longue période que nous avons franchie rapidement, des guerres entre les deux nations voisines.

 Nous allons revivre un moment quelques-uns de ces faits historiques dont Hendaye fut le théâtre   . og 

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PROJET-- ( en construction --) SUR TROIS  PERIODES

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1 / LA PREMIERE QUI VA DES FUEROS  JUSQU'AU 15 ème siècle

 

2 / LA SECONDE DU 15 au 18 ème  siècle :

 C'EST L'ESSAI DE THEODORIC LEGRAND

de l'école des Chartes

 

3/  LA TROISIEME du 18 ème siècle à NOS JOURS

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 Pour la première et la troisième partie nous ne savons rien,ou très peu de choses.

Je pense qu'il appartient à OROITZA de se pencher sur ce travail de longue haleine et de faire des recherches partout ou c'est possible.

URTUBIE, les CARTULAIRES(Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or, feuillets 8 et 29 - Manuscrit du XIVe siècle -  et les documents du XIVe siècle -)  archives desPyrénées  atlantiques,de Hondarribia et de Irun  (où nous avions déjà pris des contacts avec Pedro Sanchez ), les différents ministères des affaires étrangères ou de la guerre, etc...etc...

 

 

M.ARGOYTI

 

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ALMICHU BIDASSOA
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